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Interview d'Isabelle Henry-Meunier   

 

L’art thérapie représente pour moi un moyen de communication et d’expression. Enfant, j’ai grandi dans un hameau composé de deux maisons et j’étais (exception  les jours d’école) seule dans mes activités, à la fin des années 60 il y avait quelques rares programmes télévisés pour les enfants, les déplacements en ville se faisaient de manière exceptionnelle, les vacances au bord de la mer ou à la montagne ne pouvaient pas se faire en famille . En effet je vivais au rythme des travaux de la ferme et des saisons. J’ai pratiqué alors l’art thérapie sans le savoir (mandalas, dessins, représentations en argile..) j’ai pu développer mon observation, mon écoute, mes ressentis Je me souviens aussi que j’aimais rendre visite à quelques personnes âgées dans le village.
 
Et puis est venu le moment de quitter ce lieu aéré pour rejoindre l’internat, cela a été une expérience difficile à accepter, j’étais alors loin des personnes que j’aimais, loin de mes repères .
J’ai tout fait pour accélérer le temps et prendre une voie de « secours » : me former et travailler le plus vite pour être indépendante, concours, postes en parallèle de ma vie de famille jusqu’au jour où un terrible accident dont a été victime l’un de mes enfants m’a fait tout remettre en question : façon de vivre, couple, métier, santé,  priorités, épanouissement, équilibre, raison de vivre : le développement personnel
 
Je me suis mise à nouveau à créer, réaliser pour m’exprimer : art floral, peinture chinoise tout en étant la personne à qui on a envie de confier son mal être, ses difficultés, ses souffrances.
Ma vie n’ayant pas été un long fleuve tranquille , mes expériences me permettent de comprendre les souffrances, j’ai développé l’écoute active, attentive notamment aux techniques apportant un  bien être
 
Depuis maintenant  15 ans mon parcours professionnel  correspond à ma personnalité  et pour cela j’ai souhaité m  ’investir dans une formation validée par un Certificat d’accompagnante d’Art thérapie 
 

 

 Année 2011

Marche afghane par Sylvie Alice Royer

Une randonnée à l’île Valcour (NY)

par sylvie alice royer

 

Ce matin-là, il pleuvait. J’avais enlevé mes sandales pour marcher en toute liberté. À l’instar des joggeurs et marcheurs avec leurs chaussures minimalistes, je souhaitais me relier au sol. Mais plus encore, je voulais sentir la vibrance de cette piste qui longe si joliment les pourtours de l’Île Valcour (1).  Tantôt en pleine forêt, tantôt sur la plage. Valcour est posée sur un lit de formations calcaires de la période Ordovicienne. On parle ici de 450 millions d’années. D’étonnants fossiles sommeillent entre les galettes de tuf que la vague incessante vient décoller. Les enfants de passage sur l’île s’amusent d’ailleurs à élever des inukshuk (2) avec ces précieux artefacts. Je crois que l'île apprécie ces gardiens éphémères tout comme les rares marcheurs qui y font retraite.

 

Synchroniser le souffle et le pas 

Je pratique la marche afghane au quotidien depuis plus de 25 ans, par toutes les températures et conditions. Il s’agit d’une marche qui demande à synchroniser le souffle et le pas. Il n’est pas nécessaire d’aller rapidement, ni non plus d’aller lentement. L’indispensable, c’est le souffle. Différentes respirations rythmiques sont mises à profit, généralement imposées par la topographie, mais aussi par le type d’expérience souhaitée : exercice de suroxygénation, méditation active, cohérence cardiaque. Inspirée des caravaniers afghans dans les années 80, la marche afghane a été systématisée par l’européen Edouard G. Stiegler. Encore aujourd’hui son développement est principalement redevable à son livre-phare «La régénération par la marche afghane» [3] et rejoint volontiers les adeptes du trekking  et de la marche au long cours. À la fois exercice physique et pratique transcendante, la marche afghane apporte à ses pratiquants une foule de bienfaits, corps et esprit.

 

  D’Indian Point à Sloop Cove

Marcher pieds nus dans un environnement accidenté commande l’attention. La pluie avait maintenant détrempée la terre de surface. Je suivais une voie de traverse menant d’Indian Pointà Sloop Cove, les pieds légèrement poisseux. Bonheur gamin. J’allais pousser cette randonnée jusqu’à Paradise Bay, car là-bas les éminences de galets brassés par la vague recèlent un nombre surprenant de pierres en forme de cœur. J’entasse ces trouvailles dans mon sac à dos. Preuve pour moi renouvelée de la bienveillance de l’île.  Je déambulais ainsi heureuse sous la pluie chaude. Les racines et les pierres luisantes ponctuaient le balancement de ma marche sans pour autant me faire dévier de mes rythmes. Le corps à la fois souple et vigilant, en une sorte de transe légère. À l’effort, mes rythmes respiratoires se faisaient plus courts, avec ou sans apnée selon la difficulté du terrain. Alors que sur les douces et longues avancées de sentier,  ils s’étiraient sur plusieurs pas dans un souffle profond, enchaînant avec fluidité inspirs et expirs. S’oxygéner n’est pas le terme approprié lorsqu’on parle de la marche afghane. Il s’agit  plutôt de suroxygénation à travers une respiration strictement nasale, appuyée par une grande amplitude pulmonaire qui s’acquiert avec la pratique. Si l’apport accru en oxygène dynamise tous les échanges métaboliques, le système subtil valorisé par la tradition indoue bénéficie quant à lui de l’énergie vitale ambiante, c’est-à-dire le prâna. La respiration rythmique propre à la marche afghane s’apparente ainsi au pranayama[4]. Le corps étant en pleine action, le temps de rétention du souffle est toutefois beaucoup plus court. Marcher et respirer en conscience sur les pistes de l’île Valcour est un vrai régal.

 

Une histoire d’amour

Autrefois française, à l’époque de l’expansion coloniale du Québec en Amérique, l’Isle de  Valcour fut reprise par les britanniques, et ensuite par les américains en 1777 lors d’une bataille décisive de la Guerre d’Indépendance. De nos jours, Valcour Island est un parc inhabité et protégé, accueillant de manière saisonnière des plaisanciers et des riverains de la région de Plattsburgh  désirant se mettre au calme, pour quelques jours ou quelques heures.  J’y retourne pratiquement chaque année avec ma famille.  C’est une histoire d’amour qui tient je crois à l’énergie fréquentielle des lieux.  Douze kilomètres de sentiers parfumés, une horde de chevreuils timides, des anses sablonneuses et une atmosphère hors du temps,  à 90 minutes de Montréal.

Ce jour-là, il avait finalement plut toute la matinée . Après Paradise Bay, j’étais allée marcher du côté de Cedar Point où j’avais longée la falaise jusqu’à Pebble Beach, ma plage préférée même mouillée. Ce qui est bien avec la marche afghane, c’est qu’on en vient à apprécier toutes les températures. C’est l’oxygène. On devient accro à l’air du temps. Le lendemain, il ferait beau et c’est l’autre côté de l’île qui accueillerait mes pas. Cystid Point, sur les grandes roches plates en front de lac, sous le vent dominant. De fait, ma résidence sur l’île me conduirait chaque jour en diversendroits, aussi beaux les uns que les autres. Chaque ballade me mènerait à bon port, c’est-à-dire en chacun de mes pas, car c’est la véritable destination.  En effet, derrière l’exercice physique, au-delà de la suroxygénation et de la régénération cellulaire, la marche afghane me rappelle avec constance que le moment présent est toujours là, à l’inspir et à l’expir.

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Sylvie Alice Royer a fondé Marche afghane Québec en 2011. Elle enseigne la marche afghane au Québec, organise des activités et des randonnées à l’étranger. www.marcheafghanequebec.com

Et Jean-François Brochard en France instructeur formé par Sylvie Alice Royer

 



[1] L’ Île Valcour est située sur le Lac Champlain, État de New-York (É-U). Principalement connue des amateurs de voile qui trouve contre ses flancs un abri pour la nuit.  

 

[2] Un inukshuk est un empilement de pierres construit par les peuples inuit et yupik dans les régions arctiques d'Amérique du Nord, depuis l'Alaska jusqu'au Groenland, en passant par l'Arctique canadien. Sa forme et sa taille peuvent varier.

 

[3] « La régénération par la marche afghane», Edouard G. Stiegler, Ed Trédaniel

[4] " Pranayama est un terme qui renvoie au yoga, à la discipline du souffle à travers la connaissance et le contrôle du  Prana, énergie vitale universelle.  

 

Les mécanismes du stress au travail

Astuces anti stress

10 Astuces pour combattre le stress dans une journée

 Vie sociale et vie professionnelle sont des sources importantes de stress. Combattre le stress au travail est devenu une priorité dans de nombreuses entreprises, tant la performance de celles-ci dépend du bien-être de ses employés.
 Souvenez-vous, c’est en 2009 que Xavier Darcos, ancien ministre du travail avait lancé un plan d’urgence pour combattre le stress. C’est dire si le stress au travail est un problème pris en considération par l’Etat. Ici nous ne détaillerons pas le phénomène du stress au travail, mais nous vous proposons quelques solutions pour combattre le stress efficacement en tenant compte qu’il vous faut jongler entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale.  
 
Vous pouvez tout de suite mettre en pratique ces conseils et astuces pour combattre le stress au travail et chez vous et ceci de manière simple sans avoir besoin de consulter ! 

 

10 astuces pratiques pour combattre le stress au cours d’une journée « type ».

  1. AVANT DE VOUS LEVER  :

Etirez-vous comme un chat et poussez des soupirs  

  1. AU SAUT DU LIT  :

Faites le pantin, sautillez sur place pour vous dynamiser, laissez aller vos membres et soufflez ; sous la douche laissez ruisseler l’eau sur votre corps en imaginant qu’elle emporte toutes vos tensions  

  1. PETIT-DEJEUNER  :

Déjeunez correctement en prenant votre temps. Il s’agit d’un moment important 

  1. COURANT DE LA JOURNEE  :

Pensez à changer de position régulièrement, à souffler, à soupirer 

  1. MILIEU DE MATINEE  :

Faites une pose, buvez de l’eau, mangez une pomme et pour récupérer haussez et laissez tomber vos épaules trois fois en soufflant, bougez vos orteils et remuer vos pieds, faites des grimaces en prononçant la lettre « x ». Soufflez 

  1. DEJEUNER  :

Privilégiez les légumes et mangez au moins une crudité. Buvez de l’eau. Prenez ensuite du temps pour aller faire quelques pas au calme dehors. Soufflez 

  1. MILIEU D’APRES-MIDI  :

Détendez les muscles des yeux : posez les paumes des mains devant vos yeux et fixez un point imaginaire droit devant vous  

  1. DE RETOUR CHEZ VOUS  :

Prenez un temps pour vous détendre, asseyez-vous quelques minutes et ne faites plus rien. Soufflez…. Laissez tomber vos épaules… calez votre nuque contre le dossier….lâchez-prise 

  1. 9. ET 10. SOIREE/COUCHER  :  renez du temps avec votre conjoint ou vos  enfants    le soir. Discutez et riez Faites le bilan de   votre journée calmement;   Avant de vous endormir,  pratiquez deux trois tensions de tout le corps, puis   relâchez en  soufflant. Visualisez votre nuit à  venir,   positivez  votre réveil et laissez-vous glisser vers le  sommeil

  1.         Source/ ASF

Rire/relaxation

Depuis l’Antiquité, les médecins préconisent dix minutes de rire par jour pour se maintenir en bonne santé. En 1939, les Français riaient dix neuf minutes par jour, en 1983, six minutes, en l’an 2000 ils passèrent la barre de la minute quotidienne et aujourd’hui 7 % d’entre eux estiment ne jamais rire.

 

Les bienfaits du rire pour la santé :

Rire entraine des modifications dans l’organisme tout comme le stress qu’il peut donc ainsi combattre. « Le rire est une gymnastique mentale, musculaire et respiratoire. Il aide à vivre plus longtemps et en meilleure santé »

   Bien avant l’invention des ateliers du rire, certains moines bouddhistes avaient pour habitude de rire quelques minutes chaque matin en guise d’exercice de respiration pour les mettre en forme et leur procurer la sérénité.

Que provoque un éclat de rire dans le corps humain ?

Le rire est la réponse physique involontaire à une émotion plaisante, c’est un phénomène humain complet qui joue un rôle fondamental au carrefour des manifestations musculaires, respiratoires, nerveuses et psychiques de l’individu

   Il consiste en une série de petites respirations saccadées, accompagnées par une vocalisation, provoquée par de violents mouvements d’aspiration et d’expiration diaphragmatiques.

   Le rire libère des endorphines cérébrales, le rire est un stimulant psychique, le rire par son action sur le système neurovégétatif combat le stress..

EN RESUME

Le rire lutte contre le stress, l’anxiété, la colère, la constipation, les insomnies, les troubles de l’humeur, les douleurs chroniques, le rire renforce le système immunitaire,  fluidifie la circulation sanguine, augmente la résistance aux infections, l’endurance des athlètes, lève les inhibitions, donne confiance en soi, améliore les relations sociales, amoureuses et sexuelles, rend plus positif, plus jeune et plus séduisant, nous stimule intellectuellement, nous rend plus créatif, décontracte et fait plaisir..

Les contre-indications   :  En règle générale, la participation aux séances d’ateliers de rire est réservée aux personnes en bonne santé mentale et physique et est destinée à les maintenir en bonne forme.

   Les exercices de respiration mobilisant le diaphragme ont un effet puissant sur toute cette région de l’organisme et peuvent, dans certains cas, aggraver des lésions préexistantes. Dans tous les cas, il faut consulter son médecin lorsqu’une douleur, quelle qu’elle soit, apparaît pendant une séance.

   Ainsi, il est déconseillé de participer aux séances de rire lorsque l’on souffre des affections suivantes (se renseigner auprès de son médecin en cas de doutes) :

 Toute personne cardiaque ou hypertendue doit consulter son cardiologue  pour  savoir si son état lui permet de participer aux séances

 Les hernies abdominales, les hémorroïdes actives et toutes les récentes  opérations situées au niveau de l’abdomen  constituent des contre indications à la pratique du yoga du Rire

 Les glaucomes, hypertension de l’œil, interdisent la participation aux séances

 Les femmes souffrant de descente d’organes et celles enceintes ayant des antécédents de fausses couches à répétition doivent attendre d’avoir accouché pour venir rire en groupe. Dans tous les cas de grossesse, un avis médical est impératif. Toute femme enceinte demandera l’avis de son gynécologue.

 L’incontinence  due au stress est une contre indication évidente   !

 Les suites opératoires  imposent 3 MOIS d’arrêt pour l’abdomen, 3 semaines pour  le reste du corps

 L’asthme sévère  nécessite l’accord du médecin

 Les déséquilibres psychiques  imposent obligatoirement l’avis du psychiatre traitant

   

Feng shui : jardin d'Isabelle

 

Isabelle Henry Meunier Formatrice Sophrologue/Relaxologue
44 rue des tulipes LAON

Le harcèlement moral : le pervers narcissique

 

 

 

 

Comment définir et identifier la personnalité à profil de pervers narcissique ?

 

 

 

 

 

Faire d’autrui sa victime pour rehausser l’image déficiente qu’il a de lui-même, tel est, au masculin comme au féminin, le projet de ce sujet aux apparences trompeuses.

 

 

 

 

            En effet, le sujet dont la personnalité présente un profil pervers narcissique organise, par un travail de sape psychologique, la démolition mentale de l’autre, tout incapable de respect de la personne humaine qu’il est, et inapte à aimer et à s’engager dans une relation constructive. Ses moyens sont ceux de la dévalorisation, de l’humiliation, du dénigrement, mais aussi de la brimade, du discours contradictoire et paradoxal, de la polémique systématique. Le recours à l’allusion, au non- dit et sous- entendu fréquent. Rabaisser les agissements du partenaire, nier ses accomplissements, et faire silence sur ses réussites, tout cela participe à ces techniques insidieuses.

 

 

 

 

 

            Aussi est- il difficile pour le harcelé de prendre conscience qu’il est manipulé où le « bourreau » s’arrange pour ne jamais être pris en flagrant délit et fait passer aussi l’autre pour coupable. Il lui fait perdre sa confiance en lui- même, en son jugement et son intuition. Harceler, c’est savoir renverser les situations, accuser le partenaire de tous les torts et de tous les maux, c’est s’arranger pour jouer le beau rôle.

 

 

 

 

            C’est vivre avec l’arme de la mauvaise foi pour parvenir à semer le doute dans la conscience de l’autre, pour faire vaciller ses certitudes, ses convictions, sa volonté. Il s’agit avant tout de sauver les apparences, d’offrir aux yeux de tous une image de papier glacé, irréprochable.

 

Comment comprendre ce mode de fonctionnement ?

 

 

 

 

 

 

 

            La logique du bourreau est en faite celle de la protection : souvent prisonnier d’une image négative de lui- même, caractérisée par un narcissisme pathologique qui compense le sentiment de détestation et le manque d’estime qu’il se voue, il a besoin de dominer, cherchant confusément à exploiter, tel un vampire de toutes les heures les qualités du partenaire.

 

            Ce qui explique ce mode de fonctionnement est la peur de n’être rien.

 

            Ce sujet s’offre comme une enveloppe vide de sens, d’humanité, d’affects. Ce n’est pas un hasard s’il s’en prend à des sujets dont la sensibilité, la richesse intérieure, les qualités intellectuelles l’attirent comme un aimant. Il s’agit de piller, de prendre chez l’autre ce qu’ils ne pense pas avoir développer lui même.

 

 

 

 

 

Au fond, la personne  qui harcèle est victime d’un sentiment d’auto dévalorisation dont les sources remontent à l’enfance, où l’ombre d’une mère omnipotente l’a empêché d’entrer dans la lumière, de croire en lui, de développer une autonomie et une image positive de lui- même pour se construire. Tout engagement affectif profond et durable est impossible pour être immature.

 

Par ailleurs, il est au courant que ce type d’individu n’ait pas fait d’apprentissage des limites et qu’il reproduise dans sa vie d’adulte un modèle d’éducation où tout était dû à l’enfant qu’il était. Il peut envisager la relation avec autrui que sur le mode du besoin et non du désir et du respect ; le partenaire, dans quelque domaine que ce soit, devenant la « chose » qui doit satisfaire ses envies sans rien demander en échange.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait du harceleur :

             Dans un premier temps, le harceleur a deux visages : au premier abord, il est charmant, plutôt brillant. Il excelle dans l’art de la séduction. Il choisit une proie généreuse et forte. Cette résolution n’est pas anodine, c’est n moyen pour lui de conserver l’estime de soie. Si aux yeux de son entourage, il demeure quelqu’un de parfait, son discours dans l’intimité va changer.

 

 

 

 

 

            Sa partenaire va devenir victime de critiques systématiques, d’une campagne de dévalorisation permanente destinée à l’épuiser psychologiquement au point de lui faire douter de ses moindres jugements.

 

 

 

            Son travail de sape est soutenu par la volonté de maintenir sa victime dans l’isolement.

 

Incapable d’empathie, les souffrances des victimes sont le cadet de ses soucis. A l’extérieur, c’est un être qui privilégie l’apparence.

 

 

 

            Les harceleurs sont, au masculin comme au féminin, dénués d’émotion, très narcissiques, ce sont des coquilles, souvent superbes mais vides, qui travaillent toujours sur la dévalorisation. Ils veulent tout maîtriser, tout posséder, tout diriger. 

 

 

 

 

 

            Leur objectif : placer le partenaire amoureux sous haute dépendance ! Pas question qu’elle (il) ne s’essaye à égratigner son ego en présence d’amis. Les mesures de rétorsions seront à la hauteur de l’humiliation qu’il considère avoir subie, si vous osez seulement le contredire en public.

 

 

 

 

 

            De plus, ce tyran domestique se considère comme le meilleur partout. Il sait tout et rejette sur l’autre tout ce qu’il ne supporte pas en lui. La mauvaise foi est son fond propre. Sadique ? Peut être ! Il n’existe que grâce à ses victimes.

 

 

 

 

 

 

            Quand il vous sent mal, il a une forme de jouissance, quand vous pleurez, il est là, avec une jouissance non- dite. C’est de l’ordre de la jouissance car c’est un être qui ne vibre pas, quand il voit vibrer l’autre négativement, alors pour lui c’est un summum. Et si il ne change jamais, c’est parce qu’il n’en a aucune envie et n’en ressent pas le besoin.

 

 

 

 

Portrait de la victime :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Douée, consciencieuse, c’est un être tourné vers l’extérieur, qui n’hésite pas à donner.

Intelligente, pleine de vie, gaie, elle manque cependant de confiance en elle et s’épuise à tenter de plaire à tous et surtout à lui. Généreuse, elle ne peut se résoudre à sa perversité et cherche souvent des excuses à son bourreau. En partie à cause de son sens de responsabilités, elle n’hésite pas à se remettre en question à chaque remarque, à chaque critique. Petit à petit, elle perd le peu de confiance en elle, qui lui restait et dépérit.

 

Lorsqu’elle comprend qu’elle n’est pas à l’origine de tous les problèmes, et qu’elle se résout enfin à réagir, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.

 

 

 

            La victime se remet constamment en question et ne comprend pas pourquoi elle est ainsi affublée de tous les maux s de la terre. Amoureuse, elle se sent trahie, mais cherche néanmoins longtemps à sauver la situation, à retrouver un état d’amour. Jusqu’à l’ultime prise de conscience qui la conduit à rompre.Mais à la différence de son bourreau, une prise de conscience (parfois aidée d’une psychothérapie) peut lui permettre de sortir de ce cercle vicieux.

 

 

 

 

            Il y a deux sortes de victime : les victimes déprimées et en même temps agressives. Heureusement, car l’agressivité leur permet de rester « vivantes », etles victimes complètement broyées et qu’il faut alors porter.

 

Comment sortir de cet engrenage ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Pour se sortir de ce cercle infernal, il faut d’abord l’affirmation de soi associée à un cadre juridique.

 

            L’affirmation de soi nécessite une remise en question et une retrouvaille avec soi- même. Prendre la décision de se séparer de son partenaire est très difficile. Il faut en effet que les blessures de l’amour soient un peu cicatrisées et faut être convaincu que la rupture est inévitable. Quand on arrive à cette ultime décision, c’est que les autres se sont avérées inutiles parce qu’il est impossible  de transformer cet homme qui ne se remettra jamais en question. L e harceleur estime n’avoir aucun besoin de changer. C’est pourquoi, il faut éviter les séances de médiation ou de thérapie familiale qui se soldent par un retournement de situation contre la victime. En effet, face au psychologue ou au médiateur, le bourreau se transforme comme par magie en victime. Il ne changera pas et ses capacités à séduire comme à manipuler auront toujours autant d’impact lors des premières rencontres avec les conciliateurs.

 

 

            Pour sortir de cet engrenage, la seule arme est de recouvrer l’estime de soi afin de na plus être happée par cette séduction diabolique.Il faudra mobiliser toute son énergie pour quitter son statut de victime.

 

            La justice sera une aide précieuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

La justice :

                Quand la victime aura fait le chemin  nécessaire, elle conclura qu’elle n’a pas d’autre choix que d’envisager la séparation du partenaire pervers.

 

 

 

 

Ø      La préparation de cette séparation doit se faire dans le secret absolu sous peine de voir le harceleur redoubler ou préparer un dossier destiné à contrer le vôtre qui sera un chef d’œuvre de perfidie. Attention, celui qui à démasqué un pervers devient la « bête à abattre ».

 

Ø      Il est préférable de choisir un avocat spécialisé dans le harcèlement moral qui pourra vous défendre en toute connaissance de causes et connaît vos souffrances. D’autant que le pervers est dans le délit : il se rend insolvable. Il est mystérieux, hors norme. Il transgresse les lois, et tout lui est permis.

 

Ø      Préparer un dossier claire, apporter des preuves indispensables : certificats médicaux, attestation de ceux qui ont été témoins des humiliations vécues.

 

Ø      Dans le cas de violences physiques, consulter un médecin qui établira un certificat médical, accepter des ITT (Interruption Temporaire de Travail) indispensable pour que la plainte (non « main courante ») déposée au commissariat soit remise au procureur et prise en considération.

 

Ø      La procédure  de divorce pour faute paraît la plus adaptée. Il est indispensable de se constituer un dossier : attestation établissant des faits précis suite à des violations graves des devoirs et obligations du mariage, certificats médicaux, plainte, documents financiers (déclarations de revenus, tout document établissant le train de vie mené par le couple).

 

Ø      En cas de séparation urgente (violences physiques), une requête à fin de divorce pour faute avec demande de mesure urgente est  possible. La séparation de corps est alors décidée rapidement avec des mesures afin d’assurer le logement et les ressources financières pour la victime.

 

 

 

 

 

 

 

 

Coté finances : les pervers sont généralement très avares du moins avec leur famille et incapable de donner quoique se soit. En cas de séparation, ils se rendent insolvable grâce à des tours de passe- passe plus ou moins légaux. Il faut repérer ses transactions financières et photocopier tout ce qui pourrait donner des indications sur son mode de vie (occulte ou non) tant professionnel ou privé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie :

  « Pour en finir avec les pervers de la famille » de Yvonne Poncet- Bonnisol (Edition Chiron)

 

 

 

«Pour en finir avec les blessures de l’amour » de Yvonne Poncet- Bonnisol (Edition Chiron)

 

 

 

 

               

 

 

 

   « Comment finir avec   l’enfer familiale, et les enfants dans tout ça ? » de Yvonne Poncet Bonnisol.

 

 

 

 

  

   « Le harcèlement moral » de M. France Hirigoyen (Edition Pocket)

 

    « Ces mots qui tuent, ces mots qui soignent » de Christiane Kreilow (Edition Harmattan) 

 

 

         

                          Association de défense contre le harcèlement moral 
             23 rue Nicolo 75 116 Paris 
             Tél : 01 45 04 74 51

-                        Antenne de l’association à Dijon 
             Tél : 03 80 58 48 89  

 

 

 

 

Favoriser le bien-être au travail

 

Les dirigeants qui veulent fidéliser leurs collaborateurs doivent désormais tenir compte de leur bien être. Cadre de travail agréable, horaires souples... Tour d'horizon des tendances.

 
Bien-être ou travail, faut-il choisir ? 

Les attentes à l'égard du travail ne sont plus les mêmes. Désormais, notre activité doit être cohérente avec notre philosophie de vie et nos valeurs. Mais ce n'est pas souvent le cas. Pour preuves, les vagues de suicides ou la montée du stress au travail. Aux entreprises d'intégrer que performance et bien-être sont indissociables. […]

Le stress au travail est devenu, on le sait, un sujet de préoccupation majeur, notamment depuis la médiatisation l'année dernière des cas de suicides dans l'industrie automobile. Le ministre du Travail sortant, Xavier Bertrand, en avait d'ailleurs fait l'une de ses priorités. «Le travail n'est pas aspirationnel, il est devenu source de peur et de souffrance», analyse Rémy Oudghiri, directeur du département Tendances et Prospective d'Ipsos Marketing. Preuve s'il en fallait, la hausse du stress et de la fatigue liés au travail. Ces deux mots apparaissant de plus en plus régulièrement à la Une de l'actualité. A tel point que, sur le modèle des tickets restaurant, un «ticket psy» a été lancé début 2009. Ce dernier permet de s'offrir une séance de psychothérapie aux frais de son employeur...

 
Des entreprises toujours plus vertes 

Pour favoriser le bien-être de leurs collaborateurs et visiteurs, les grandes sociétés n'hésitent pas à investir dans le «vert». Murs végétaux, plantes dépolluantes de bureau, cloisons ou encore toitures végétalisées font partie des aménagements paysagers intérieurs et extérieurs privilégiés par les entreprises. Tour d'horizon...

 
Donner pour recevoir, c'est ainsi qu'il fidélise ses salariés 

Salaire attractif, RTT, intéressement assurance complémentaire et téléphone portable... Jean-Pierre Turies, dirigeant de l'entreprise de vente et pose de placards, Plac'Art, mise sur une politique sociale forte pour fidéliser et récompenser ses salariés.

 
Motivation : attirer et fidéliser les meilleurs 

Dans un environnement économique morose, les entreprises ont compris que le capital humain est essentiel à leur survie. D'un côté, les embauches reprennent. De l'autre, il faut fidéliser les meilleurs. Enfin, il convient de donner à tous l'envie de travailler ensemble. […]

Travailler pour s'accomplir soi-même

«Ce qui a changé est davantage la relation à l'entreprise que la relation au travail, estime Muriel Humbertjean, directrice générale adjointe de TNS Sofres. S'il y a beaucoup de prise de distance par rapport à l'entreprise et aux patrons, en revanche, malgré les 35 heures, l'implication demeure. Le travail n'est plus vécu comme un devoir, mais comme une manière de s'accomplir soi-même.» Qu'en déduire sur la manière de motiver les salariés ? «On constate de très fortes revendications «aspirationnelles» en France, comme l'aspiration à la considération, ou encore l'ambiance au travail et le contact humain. La France est d'ailleurs le seul pays où la dimension humaine arrive en tête», indique Muriel Humbertjean. L'enquête annuelle Global Workforces Study, de Towers Perrin, confirme également que le niveau d'engagement des salariés s'améliore, même si la France ne comble pas son écart par rapport aux autres pays européens. Si le manager de proximité recueille des suffrages plus favorables, le jugement des salariés est particulièrement sévère à l'égard des directions générales. Au hit-parade des facteurs d'engagement en Europe établis par Towers Perrin, on trouve l'intérêt sincère de la direction pour le bien-être des salariés, l'encouragement d'idées innovantes, l'amélioration des compétences des salariés d'une année sur l'autre, la responsabilité sociale de l'entreprise, de bons rapports avec le manager de proximité, des projets stimulants qui élargissent les compétences du salarié...

Une palette de moyens

La palette d'outils de motivation est large. Si l'on met de côté le salaire, les primes et l'actionnariat salarié, on trouve les séminaires, les conventions, les challenges, les trophées, les soirées, les portes ouvertes, les loteries, les remises de chèques, de coffrets-cadeaux, les voyages... Le choix dépend de la cible à motiver et du budget, mais ne varie pas vraiment. À noter, ces dernières années, la montée en puissance de tout ce qui peut améliorer la qualité de vie en entreprise et faciliter celle du salarié: les services de conciergerie et les wedding planners se multiplient. Accentiv'Kadéos a ajouté ce service dans son catalogue de points. Les entreprises se dotent de salles de gymnastique (un créneau préempté par Club Med Gym et The Corporate Gym), proposent des séances de massage, améliorent les espaces de travail... Une spécialisation que revendique Etmos, qui vient de signer le nouveau décor de l'espace détente des collaborateurs du siège social de Coca-Cola France à Issy-les-Moulineaux (Hauts- de-Seine)...

 
CESU: facilitez la vie de vos salariés 

Outil de fidélisation et de motivation, le Chèque emploi service universel préfinancé (Cesu) facilite l'accès de vos salariés aux services à la personne. Il a, de plus, le mérite d'être fiscalement attractif.

Motiver et fidéliser vos collaborateurs, c'est l'objectif du Chèque emploi service universel préfinancé (Cesu), entré en vigueur le 1er janvier 2006. Nominatif et à valeur définie, le chèque, valable jusqu'au 31 janvier de l'année suivante, permet à son bénéficiaire de payer tous les services à la personne effectués à son domicile, par un salarié ou un organisme agréé.

 
Elle chouchoute ses salariés 

Brigitte Pronost mène une politique de ressources humaines digne des plus grandes entreprises: intéressement aménagement du temps de travail en fonction des aspirations de chacun, contrat spécifique aux étudiants, etc.

Le dimanche matin, les jeunes salariés de Blé Noir, à Brest, font la grasse matinée. Les parents, les femmes comme les hommes, prennent leur mercredi... Un aménagement du temps de travail difficilement imaginable dans une petite entreprise de restauration-traiteur qui carbure sept jours sur sept, de 11 h à 23 h. «Les jeunes sortent le samedi soir, alors je préfère qu'ils se reposent le lendemain, plutôt que d'être absents ou de venir sans être performants», souligne Brigitte Pronost, la dirigeante. Pour elle, respecter la façon de vivre et l'équilibre de ses salariés en fonction de leur âge et de leurs centres d'intérêt, est une priorité. Autant par conviction que pour fidéliser et maximiser l'efficacité de ses collaborateurs...

 

 

Emotions et croyances


Une émotion est un outil qui vise un résultat et comme pour tout outil, le résultat est déterminé avant le choix de l'outil. Par exemple, si vous voulez planter des clous, vous allez choisir un marteau, pas un tournevis. Dans le mot émotion, vous avez le mot anglais ‘motion' qui signifie mouvement. Une émotion est donc un mouvement d'énergie vers un but spécifique. Ce mouvement d'énergie peut être supportant, stimulant, constructif ou au contraire confrontant, menaçant et destructeur.
Les émotions se présentent essentiellement sous deux formes : les positives et les négatives. La joie, le plaisir, le rire, l'excitation, l'enthousiasme font partie des émotions positives. La colère, la frustration, le ressentiment, la haine, la peur et l'inquiétude, quant à eux, représentent des émotions négatives. Si on fait abstraction de toutes les étiquettes, on pourrait dire que les émotions négatives sont des émotions de "mal-être" et que les émotions positives sont des émotions de "bien-être".
Une émotion, quelle que soit sa nature--négative ou positive--vise toujours un bénéfice. Certaines personnes utilisent la colère pour être respectées et écoutées. D'autres utilisent des peurs pour se protéger. Il y a ceux qui se culpabilisent afin d'être de meilleures personnes et d'autres s'inquiètent comme moyen de se sentir responsables. Par contre, il y a ceux qui expriment de la joie de vivre comme outil de bien-être intérieur et d’autres le plaisir du travail bien fait comme source de satisfaction. 

En tant qu'enfant, nous associons les besoins naturels d'amour, de sécurité et de reconnaissance aux émotions et sentiments positifs ou négatifs que les adultes ressentent face à ces besoins naturels. Si une mère est en colère à chaque fois que son enfant a besoin d'attention, l'enfant associe alors le besoin d'attention à la colère. Si le père est froid chaque fois que son fils a besoin d'amour, l'enfant associe alors la froideur à l'amour. Si le besoin de reconnaissance de l'enfant déclenche le rejet des adultes, alors l'enfant associe la reconnaissance au rejet. Si un enfant voit ses parents s’inquiéter au sujet de l’argent, l’enfant associe l’argent à l’inquiétude.
Lorsque les besoins naturels sont associés à des émotions et à des sentiments négatifs, cette association continue de se manifester à l’état adulte. Lorsque François était jeune sa mère le manipulait par des sentiments négatifs tels que la colère, la peine et la culpabilité afin que celui-ci fasse ce qu’elle attendait de lui. Chaque fois que François entre en relation avec une femme, la peur d’être manipulé refait surface et entraîne un bris de la relation.

Lorsque les besoins sont associés à des émotions négatives, plusieurs renoncent à leurs besoins afin de ne pas revivre des émotions négatives. Si vous aimez la forêt mais que vous avez peur des ours, alors le meilleur moyen de ne pas ressentir la peur des ours, c’est de renoncer à votre désir d’aller en forêt. 

D'où viennent les émotions?... Les émotions sont déclenchées par la perception que nous avons des situations et événements qui nous entourent. Notre perception a comme fondation nos croyances. Les croyances agissent comme des filtres surimposés à nos cinq sens et dont nous ignorons l’existence. Plusieurs de nos croyances sont cristallisées ou si vous préférez figées dans le temps depuis notre tendre enfance et prédisent comment nous allons réagir face à des situations diverses. Il est facile de prédire qu'une personne susceptible au jugement va réagir intensément si elle est jugée. Il est facile de prédire qu'une personne qui a peur du changement va montrer des résistances si on lui propose de faire des changements.

Si nous avions tous les mêmes croyances, nous aurions une façon identique de percevoir une situation, ce qui n'est pas le cas. La perception que chacun de nous a d'une situation varie en fonction de ses croyances personnelles. Jean et Henri vont donner une conférence à un groupe de 150 personnes. Jean est très tendu et stressé alors que Henri est décontracté et enthousiaste. Mais voilà! Jean a peur de ne pas être à la hauteur alors que Henri a confiance en lui. Cette peur de ne pas être à la hauteur et ce sentiment de confiance sont tous les deux rattachés à des croyances différentes.
Comment transformer une émotion négative en émotion positive? Par un changement de croyances. Si vous essayez de changer une émotion négative ou une peur sans changer les croyances qui les produisent, ce sera comme d'enlever une mauvais herbe sans enlever ses racines. La question qui se pose, alors, est : qu'est-ce qui est requis pour effectuer un changement de croyances? D’abord, croire que ça peut être fait; ensuite, examiner vos résistances à le faire; disposer d'un bon outil et enfin vous faire confiance. 

Prenez une feuille de papier et écrivez les peurs que vous aimeriez bien pouvoir changer en émotions positives. Ensuite demandez-vous : comment me suis-je empêché jusqu'à maintenant de solutionner ces peurs? Si vous voulez augmenter le nombre et la durée de vos émotions positives, apprenez comment transformer vos émotions négatives en émotions positives par un changement de croyances.

Extrait de Richard Thibodeau, auteur 

Yoga doux

 

Techniques de méditation

Les principales techniques de méditation 
 

Il existe des centaines de techniques de méditation mais rassurez-vous, il est inutile de toutes les connaître pour commencer. En réalité, c'est même déconseillé. Pour débuter, seules 2 ou 3 techniques seront nécessaires. Mieux vaut donc concentrer votre énergie et vos efforts sur ces quelques techniques plutôt que vous éparpiller. Vous progresserez ainsi plus rapidement.

Les 4 types de méditation les plus courants sont : la méditation vipassana, la méditation transcendantale, la méditation Zen et la méditation en pleine conscience.

La méditation Vipassana

La méditation vipassana est basée principalement sur la respiration. Elle permet, entre autre, de développer sa concentration et son attention. Cette méditation est souvent considérée comme le ciment et la base des autres techniques de méditation car sans concentration ni attention, il est presqu'impossible de progresser sur la voie de la méditation. 

La méditation transcendantale

La méditation transcendantale est un technique de relaxation profonde et de développement de la conscience. Elle se base notamment sur l'utilisation de mantras (phrases ou mots répétés de nombreuses fois). Certains considèrent qu'elle est la plus facile car elle offre un support de concentration plus concret mais en réalité, sa maîtrise parfaite requiert une grande expérience.

La méditation Zen 

Basée sur l'expérience immédiate et la compréhension de toute chose sur le champ. Cette méditation utilise des techniques pour changer la vision que nous avons de la réalité. Elle permet un changement radical de point de vue sur le monde et nous-même simplement par le biais de l'observation et de la réflexion. Certains la trouveront plus palpable, d'autres y seront totalement hermétiques. 

La méditation en pleine conscience 

Cette forme de méditation permet de s'affranchir du flot de pensées qui traverse sans cesse notre esprit et d'être pleinement éveillé à l'instant présent. Il s'agit de prendre conscience de chaque instant, de son corps, des autres et de son environnement. Elle permet d'être "éveillé", en pleine conscience de soi et des autres à chaque moment de son existence.



Commencer la méditation 

 
Vous pouvez faire votre première séance de méditation dès maintenant si vous le souhaitez. Il vous suffit pour cela de fermer les yeux, de ralentir légèrement votre respiration et de vous concentrer sur la sensation de l'air qui rentre et qui sort par vos narines.

Vous vous rendrez compte qu'il est difficile de rester concentré sur cette sensation car des pensées et des idées traversent sans cesse notre esprit et nous empêchent de rester totalement concentrés. Lorsque votre esprit s'égare, essayez de vous reconcentrer sur la sensation de l'air entre vos narines.

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Félicitations, vous avez fait votre première séance de méditation. Bien sûr, il ne s'agit pas là d'une vraie séance, mais vous aurez certainement pu déjà déceler une légère sensation de relaxation et de détente. C'est un début. Imaginez les résultats après quelques semaines de pratique dans les règles de l'art avec des sessions plus longues.


Le principe de fonctionnement de base de la méditation 

 
Le principe de base de la méditation est de développer son attention et sa concentration. Le développement de ces deux seules facultés peut avoir des répercussions extraordinaires sur toutes les dimensions de notre vie.

Si vous avez fait le petit test de méditation du paragraphe précédent, vous vous serez certainement apercu qu'il est difficile de garder son attention fixée sur un sujet en particulier (la respiration par exemple) sans que des pensées surgissent dans votre esprit. Ne serais-ce que pendant quelques minutes. 
On utilise ici le terme "pensées" au sens large : une pensée pouvant être une idée, une émotion, un souvenir, etc... On pense à quelque chose à faire, à ne pas oublier, trouver une solution à un pb, etc.. 

En réalité, toute la journée, les pensées se succèdent dans notre esprit, en file indienne, sans répit. Il n'y a presque aucune seconde pendant laquelle notre esprit n'est pas accaparé par une pensée quelconque. L'esprit bourdonne, ce qui peut donner l'impression d'être débordé, de "surchauffer" et ce qui augmente considérablement le niveau de stress et de tension.

On s'apercoit également que nous contrôlons très peu les pensées qui nous passent par la tête. Nous réagissons instictivement à ces pensées, par automatisme la plupart du temps :sans vraiment réfléchir ou comprendre ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons. On utilise d'ailleurs les termes "perdu dans ses pensées" ou "noyé dans ses pensées" ou encore "absorbé dans ses pensées".

Développer son attention et sa concentration permet de contrôler ce flot et de prendre du recul par rapport à toutes ces pensées. Celà permet également d'être plus présent à ce que nous sommes en train de faire, d'être d'avantage à l'écoute de notre corps, de nos aspirations plus profondes et également à l'écoute des autres.

En effet, en libérant notre attention de ce dialogue intérieur nous disposons de plus d'attention pour écouter les autres. En développant notre capacité d'écoute, nous devenons plus tolérants, plus compréhensifs, plus sociaux, plus doux et plus à l'aise avec les autres.

Développer notre attention et notre concentration permet également un extraordinaire travail sur soi. C'est la base de tout travail de développement intérieur. La concentration permet de se scanner intérieurement avec une grande précision et de lever les voiles, les incompréhensions, les tensions internes, les contradictions et les mensonges que nous nous faisons à nous-même.

En comprenant les mécanismes qui nous habitent et qui nous animent, on apprend à s'accepter tels que nous sommes réellement avec nos qualités et nos défauts. C'est un premier pas vers l'atteinte du bonheur et une plus grande sagesse.

Cette démarche intérieure n'est possible que grâce à une grande attention et une grande concentration, sans être distraits sans cesse par notre flot de pensées. Sinon, il est impossible d'aller au fond des choses et de trouver les vraies réponses à nos  interrogations.

Même si vous n'êtes pas prêts à une introspection aussi profonde, l'accroissement de votre capacité d'attention vous procurera de nombreux bienfaits dans votre vie quotidienne.


Les bienfaits de la méditation 

 
Lorsque la méditation est pratiquée correctement, on commence à ressentir les premiers bienfaits au bout de 2 à 3 semaines. Une transformation interne plus profonde s'opère au bout de quelques mois de pratique. Les bienfaits retirés d'une pratique régulière de la méditation sont nombreux et ils ont été prouvés par des milliers d'études scientifiques au cours des siècles.

On note par exemple un développement très net des capacités mentales et notamment de la concentration et de l'attention. Les méditants sont plus agiles mentalement, plus vifs que la moyenne. Ils sont capables d'intégrer et de comprendre rapidement des problématiques très complexes et sont à la fois créatifs et structurés mentalement.

On remarque également des différences marquées au niveau des comportements. Les personnes pratiquant la méditation sont plus douces, plus soucieuses des autres, plus sociables et plus calmes. Des études sur le stress ont montré que les méditants possèdent un niveau de stress de 30 à 40% inférieur à ceux qui ne pratiquent pas la méditation et qui possèdent un style de vie comparable. Les méditants sont moins enclins à la colère et à la dépression. De nombreux psychothérapeutes utilisent d'ailleurs la méditation dans leurs thérapies contre la dépression.

On remarque enfin des différences physiques : Mathieu Ricard, l'un des plus éminents moines bouddhistes français, émissaire officiel du Dalaï Lama en France, et de formation scientifique a prouvé de façon certaine qu'après trois mois de méditation, on observe un renforcement du système immunitaire, une hausse de 20 à 30% des anticorps, une augmentation des cellules souches dans le sang. La méditation contribue également à réduire le taux de cholestérol dans le sang et la tension artérielle.

Ce ne sont ici que quelques uns des principaux bienfaits qu'apporte la pratique régulière de cette discipline.La finalité ultime de la méditation étant l'atteinte du bonheur parfait et inébranlable face aux aléas de l'existence. Ce bonheur pouvant être atteint par une compréhension et une acceptation totale de nous-mêmes, des autres et de notre environnement au sens large. 

Test : Votre méditation de prédilection

 
 

Répondez à ces 10 questions et découvrez le type de méditation qui vous correspond le mieux : 

1) Quelle est la principale raison pour laquelle vous souhaitez vous mettre à la méditation ? 
A- Vivre en harmonie dans votre environnement, être bien avec les autres
B- Découvrir qui vous êtes réellement, commencer (ou poursuivre) votre chemin spirituel intérieur 
C-Développer votre concentration et votre attention, être plus efficace, plus structuré mentalement
D- Mieux gérer votre stress, apprendre à vous relaxer et à vous détendre. Être plus Zen ! 

2) Habituellement, lorsqu'on vous explique quelque chose d'un peu compliqué, préférez-vous :
A- Qu'on vous l'écrive, pour pouvoir le lire à tête reposée, au calme
B- Qu'on vous l'explique en face à face, pour pouvoir poser des questions 
C- Qu'on vous l'explique sous la forme d'un cours structuré, à l'oral 
D- Qu'on vous fasse un dessin, vous êtes plutôt visuel

3) Quelle affirmation vous correspond le plus ? 
A- J'aime aller au bout de ce que j'entreprend, même si parfois les plans changent en cours de route 
B- J'ai un peu de mal à me concentrer sur des tâches complexes et sur une longue durée
C- Je suis très organisé. J'aime planifier mes activités et je ne laisse rien au hasard. Je suis capable de rester concentré très longtemps sans distraction
D- Je suis souvent "tête en l'air", en train de penser à autre chose, un peu rêveur 

4) Quel est votre rapport à votre corps ? 
A- Je ne me soucie pas de mon corps. Tant que je ne suis pas malade ou blessé, tout va bien 
B- J'essaye de prendre soin de mon corps un minimum, de manger correctement, de faire un peu d'exercice quand j'ai le temps
C- Je suis totalement à l'écoute de mon corps, je fais régulièrement des masssages et des soins corporels . Je suis conscient que le corp et l'esprit sont liés
D- Je fais très attention à ce que je mange, je fais de l'exercice et je me maintiens en forme 

5) Êtes-vous plutôt orienté vers la pensée ou vers l'action ? 
A- Je suis orienté vers l'action. Je préfère agir que me perdre dans des réflexions interminables
B- J'aime réfléchir avant d'agir mais une fois la décision prise, je fonce
C- Je suis un vrai cérébral, je préfère la lecture et les activités mentales aux activités physiques 
D- Je prend plaisir à réfléchir et à penser. J'aime comprendre toutes les facettes d'un sujet

6) Diriez-vous que vous êtes
A- Pas du tout patient
B- Assez patient 
C- Très patient
D- Pas très patient

7) Diriez-vous que vous êtes 
A- Pas du tout persévérant, j'abandonne facilement lorsqu'une difficulté se présente. Je me lasse vite
B- Assez persévérant 
C- Très persévérant, je n'arrête jamais tant que je n'ai pas terminé parfaitement ce que j'ai commencé 
D- Pas très persévérant

8) Quelle réponse vous correspond le plus ? 
A- Je laisse une large part d'intuition et de feeling dans mes décisions. Je décide souvent sur un coup de tête 
B- J'aime comprendre un problème dans ses moindres détails avant de prendre une décision
C- Je suis plutôt indécis 
D- Il me suffit d'avoir un sommaire simple d'un problème pour savoir quelle décision prendre 

9) Êtes-vous à l'aise pour vous exprimer oralement ? 
A- Je m'exprime normalement mais ne suis pas très à l'aise pour parler devant beaucoup de gens
B- J'aime parler avec les gens, c'est enrichissant 
C- Je ne m'exprime pas très facilement à l'oral, je préfère écrire 
D- J'aime m'exprimer en public. J'aime qu'on m'accorde de l'attention 

10) Quel est votre comportement social ? 
A- J'ai 2 ou 3 bons amis que je connais depuis très longtemps. Les autres sont plutôt des connaissances
B- Je connais beaucoup de gens, j'aime avoir un réseau de contacts et sortir beaucoup pour rencontrer de nouvelles personnes
C- Même si j'ai quelques amis, je suis plutôt solitaire et je n'aime pas trop sortir 
D- J'ai un bon groupe d'amis que j'aime fréquenter régulièrement


RÉSULTATS
A) Si vous possédez une majorité de "A", orientez votre choix vers la méditation Zen
B) Si vous possédez une majorité de "B", orientez votre choix vers la méditation En pleine conscience
C) Si vous possédez une majorité de "C", orientez votre choix vers la méditation Vipassana
D) Si vous possédez une majorité de "D", orientez votre choix vers la méditation Transcendantale
 

La plupart du temps, vous aurez des réponses dans chacune des 4 catégories. En suivant un cours de méditation suffisament diversifié ou en utilisant une méthode d'apprentissage à domicile, vous essayerez successivement chacune des méthodes et pourrez choisir, soit de vous orienter vers une seule technique en particulier, soit de continuer votre pratique en alternant chacune des 4 techniques au fur et à mesure.